La nuit, le risque d’accident est deux fois plus élevé pour les motards que le jour. Prendre des mesures pour rouler en toute sécurité s’impose donc.
1. Voir et être vu
Voici quelques conseils pour rouler de nuit à moto :
- Être visible :
- vérifiez que vos phares fonctionnent bien ;
- emportez une boîte d’ampoules de rechange, une boîte de fusibles — et donc aussi votre boîte à outils ;
- équipez votre tenue de bandes réfléchissantes : sur votre casque, des bandes autocollantes existent, à environ 5 € pièce et pour la veste, on trouve du tissu réfléchissant à coudre en bande à moins de 10 € (rouleau de 3 m).
- Bien y voir :
- nettoyez bien votre visière et évitez les visières teintées ;
- ne fixez pas les phares des autres usagers de la route : regardez plutôt le bord droit de la route pour ne pas être ébloui.
Pensez aussi à modérer votre allure.
2. Pièges de la nuit pour le motard : les virages et la fatigue
Quand vous roulez de nuit à moto, il est important de se reposer :
- Partez après à une bonne nuit/après-midi de sommeil.
- Évitez de conduire entre deux et quatre heures du matin : ce sont les heures les plus difficiles pour mobiliser le corps humain.
- Pour des trajets très longs : prenez des pauses toutes les deux heures pour manger, boire et marcher.
- En cas de fatigue : faites une sieste de quinze minutes ou arrêtez-vous dans un hôtel.
Cas particulier des virages la nuit, souvenez-vous que :
- vos feux n’éclairent qu’une partie de la route ;
- qu’il faut ralentir ;
- qu’il est plus compliqué d’estimer la courbe du virage ;
- que les obstacles sont moins visibles.
À noter : si vous êtes un conducteur de nuit régulier, parlez-en à votre assurance pour qu’elle vous propose des garanties adaptées.
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